C'est le dernier "Secret d'Histoire" sur France 2 (très intéressant) consacré à Jean de LA FONTAINE qui m'a incité à reprendre et améliorer un ancien article sur les Fables de la Fontaine
dont je ne ne suis même pas sûr qu'elles soient encore enseignées
dans nos écoles
une occasion de revoir vos classiques !!!!
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à partir d'un ouvrage publié en 1968 par Sélection du Reader's Digest avec de belles illustrations de
Pierre Yves TREMOIS (site)
on sait moins que les Fables ont aussi été illustrées par CHAGAL
images empruntées au site Montmartre secret
honnêtement, ce n'est pas ce que je préfère
dont je ne ne suis même pas sûr qu'elles soient encore enseignées
dans nos écoles
une occasion de revoir vos classiques !!!!
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à partir d'un ouvrage publié en 1968 par Sélection du Reader's Digest avec de belles illustrations de
Pierre Yves TREMOIS (site)
quelques fables, pas forcément les plus connues...
pour vous replonger dans vos souvenirs scolaires....
photos©Pastyme
j'ai consulté sur GALLICA quelques documents
pour en extraire d'autres illustrations de différents styles
cet ouvrage intéressant est illustré par des peintres japonais
dont on reconnaît le style
Choix de fables de La Fontaine illustrées par un groupe des meilleurs artistes de Tokio,
sous la direction de P. Barboutau
Tokyo, Imprimerie de Tsoukidji-Tokio [Tôkyô Tsukiji kappan seizôsho ], diffusion : E. Flammarion, 1894
Papier crêpon
Tokyo, Imprimerie de Tsoukidji-Tokio [Tôkyô Tsukiji kappan seizôsho ], diffusion : E. Flammarion, 1894
Papier crêpon
autres illustrations des Fables par les "Images d'EPINAL"
ici sous forme de jeu de carte, publié en 1820
on sait moins que les Fables ont aussi été illustrées par CHAGAL
images empruntées au site Montmartre secret
honnêtement, ce n'est pas ce que je préfère
on pourrait ainsi multiplier à l'infini
les illustrations nombreuses et variées de ces fables...
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mais savez vous que notre bon Mr de laFontaine
a écrit, dans les année 1660, quelques contes grivois
comme celui-ci....
mais il faut mettre le "carré blanc"
Les Lunettes
(extrait)
J’avais juré de laisser là les nonnes:
Car que toujours on voie en mes écrits
Même sujet, et semblables personnes,
Cela pourrait fatiguer les esprits.
Ma muse met guimpe sur le tapis:
Et puis quoi? guimpe; et puis guimpe sans cesse;
Bref toujours guimpe, et guimpe sous la presse.
C’est un peu trop. Je veux que les nonnains
Fassent les tours en amour les plus fins;
Si ne faut-il pour cela qu’on épuise
Tout le sujet; le moyen? c’est un fait
Par trop fréquent, je n’aurais jamais fait:
Il n’est greffier dont la plume y suffise.
Si j’y tâchais, on pourrait soupçonner
Que quelque cas m’y ferait retourner;
Tant sur ce point mes vers font de rechutes;
Toujours souvient à Robin de ses flûtes.
Or apportons à cela quelque fin.
Je le prétends, cette tâche ici faite.
Jadis s’était introduit un blondin
Chez des nonnains, à titre de fillette.
Il n’avait pas quinze ans que tout ne fût:
Dont le galant passa pour soeur Colette
Auparavant que la barbe lui crût.
Cet entre-temps ne fut sans fruit; le sire
L’employa bien: Agnès en profita.
Las quel profit! j’eusse mieux fait de dire
Qu’à soeur Agnès malheur en arriva.
Il lui fallut élargir sa ceinture;
Puis mettre au jour petite créature,
Qui ressemblait comme deux gouttes d’eau,
Ce dit l’histoire, à la soeur jouvenceau.
Voilà scandale et bruit dans l’abbaye.
D’où cet enfant est-il plu? comme a-t-on,
Disaient les soeurs en riant, je vous prie,
Trouvé céans ce petit champignon?
Si ne s’est-il après tout fait lui-même.
La prieure est en un courroux extrême.
Avoir ainsi souillé cette maison!
Bientôt on mit l’accouchée en prison.
Puis il fallut faire enquête du père.
Comment est-il entré? comment sorti?
Les murs sont hauts, antique la tourière,
Double la grille, et le tour très petit.
– Serait-ce point quelque garçon en fille?
Dit la prieure, et parmi nos brebis
N’aurions-nous point sous de trompeurs habits
Un jeune loup? Sus qu’on se déshabille:
Je veux savoir la vérité du cas.
Qui fut bien pris? ce fut la feinte ouaille.
Plus son esprit à songer se travaille,
Moins il espère échapper d’un tel pas.
Nécessité mère de stratagème
Lui fit… eh bien? lui fit en ce moment
Lier… et quoi? Foin, je suis court moi-même:
Où prendre un mot qui dise honnêtement
Ce que lia le père de l’enfant?
Comment trouver un détour suffisant
Pour cet endroit? Vous avez ouï dire
Qu’au temps jadis le genre humain avait
Fenêtre au corps; de sorte qu’on pouvait
Dans le dedans tout à son aise lire;
Chose commode aux médecins d’alors.
Mais si d’avoir une fenêtre au corps
Etait utile, une au coeur au contraire
Ne l’était pas, dans les femmes surtout:
Car le moyen qu’on pût venir à bout
De rien cacher? Notre commune mère
Dame Nature y pourvut sagement
Par deux lacets de pareille mesure.
L’homme et la femme eurent également
De quoi fermer une telle ouverture.
La femme fut lacée un peu trop dru.
Ce fut sa faute, elle-même en fut cause;
N’étant jamais à son gré trop bien close.
L’homme au rebours; et le bout du tissu
Rendit en lui la Nature perplexe.
Bref le lacet à l’un et l’autre sexe
Ne put cadrer, et se trouva, dit-on,
Aux femmes court, aux hommes un peu long.
Il est facile à présent qu’on devine
Ce que lia notre jeune imprudent;
C’est ce surplus, ce reste de machine,
Bout de lacet aux hommes excédant.
D’un brin de fil il l’attacha de sorte
Que tout semblait aussi plat qu’aux nonnains:
Mais, fil ou soie, il n’est bride assez forte
Pour contenir ce que bientôt je crains
Qui ne s’échappe; amenez-moi des saints;
Amenez-moi si vous voulez des anges;
Je les tiendrai créatures étranges,
Si vingt nonnains telles qu’on les vit lors
Ne font trouver à leur esprit un corps.
J’entends nonnains ayant tous les trésors
De ces trois sœurs dont la fille de l’onde
Se fait servir; chiches et fiers appas,
Que le soleil ne voit qu’au nouveau monde,
Car celui-ci ne les lui montre pas.
La prieure a sur son nez des lunettes,
Pour ne juger du cas légèrement.
Tout à l’entour sont debout vingt nonnettes,
En un habit que vraisemblablement
N’avaient pas fait les tailleurs du couvent.
Figurez-vous la question qu’au sire
On donna lors; besoin n’est de le dire.
Touffes de lis, proportion du corps,
Secrets appas, embonpoint, et peau fine,
Fermes tetons, et semblables ressorts
Eurent bientôt fait jouer la machine.
Elle échappa, rompit le fil d’un coup,
Comme un coursier qui romprait son licou,
Et sauta droit au nez de la prieure,
Faisant voler lunettes tout à l’heure
Jusqu’au plancher. Il s’en fallut bien peu
Que l’on ne vît tomber la lunetière.
Elle ne prit cet accident en jeu.
L’on tint chapitre, et sur cette matière
Fut raisonné longtemps dans le logis.
Le jeune loup fut aux vieilles brebis
Livré d’abord. Elles vous l’empoignèrent,
A certain arbre en leur cour l’attachèrent,
Ayant le nez devers l’arbre tourné,
Le dos à l’air avec toute la suite:
Et cependant que la troupe maudite
Songe comment il sera guerdonné,
Que l’une va prendre dans les cuisines
Tous les balais, et que l’autre s’en court
A l’arsenal où sont les disciplines,
Qu’une troisième enferme à double tour
Les soeurs qui sont jeunes et pitoyables,
Bref, que le sort, ami du marjolet,
Ecarte ainsi toutes les détestables,
.................
.................
C'est amusant car je me suis replongée dans mes bouquins de La Fontaine il y a peu de temps, et j'y ai pris un grand plaisir.
RépondreSupprimerDes fables souvent inspirées par celles de Pilpay.
A prendre au second degré car ce sont des travers humains dont il parle.
Belle fin de soirée et merci pour les illustrations superbes.
Oui c'est un auteur que j'ai toujours eu plaisir à lire
RépondreSupprimerBonne soirée
Bon weekend
Un grand merci pour ce superbe reportage avec de magnifiques illustrations.
RépondreSupprimerJ'aime toujours autant cet auteur dont j'ai découvert plusieurs fables que l'on connait beaucoup moins que celles que nous avons apprises à l'école et dont je me souviens parfaitement.
J'ai un ami écrivain qui les parodie admirablement en tournant les contes à sa façon mais en gardant le style.
La dernière, que je ne connaissais pas, est vraiment savoureuse : une belle découverte du côté coquin de ce Monsieur qui n'est pas faite pour me déplaire ...
Encore merci à toi pour toutes ces recherches pour notre plus grand plaisir.
Un article comme on aimerait en lire plus souvent ...
" Bon week end et dernier jour du mois !
Pas vu l'été passer et on est déjà à la rentrée ...
Certaines journées semblent interminables et pourtant le temps passe à une vitesse folle.
En plus, la fraicheur est annoncée pour cette fin de semaine, c'est vraiment l'automne qui arrive.
Gros bisoux cher daniel ♥ "
... il a su parodier à l'époque les travers des humains et même les plus coquins...je découvre les derniers...
RépondreSupprimerBon w-end!
Bises de Mireille du sablon
Ah j'ai bien souri : j'ai exactement le même ouvrage, un cadeau d'enfance que je conserve précieusement.
RépondreSupprimerTrès bonne journée
Coucou
RépondreSupprimerMerci pour ton com
Si tu as l'occasion d'aller dans ce pays crois -moi tu ne seras pas déçue l’égyptien est accueillant, et la croisière est un bonheur , et ça n'a pas son pareil ce pays et pourtant je voyage mais c'est le seul endroit de la terre ou justement j'aimerai retourner pour revoir ces merveilles, les gens , les sourires ...
Mais cela dit chacun ses goûts pour l'aventure
Bisous
Magnifique page Pastyme,
RépondreSupprimerUne Jean De La Fontaine qui est toujours d'actualité. Les illustrations sont magnifiques.
Bises et bon weekend à vous deux
oui j'ai vu aussi pour monsieur de la Fontaine et je me suis souvenu avoir visité sa maison a Château Thierry ou j'ai pu voir ces livres et surtout un livre d’Ésope celui qui a inspiré Jean De La Fontaine, j'ai entendu parler d’Ésope pour la première fois enfant dans un livre de la contesse de Ségur "François le bossus" et oui les lectures nous permettent la connaissance et le mieux est de retenir
RépondreSupprimermerci des explications sur monsieur de la Fontaine
bises amicales
Bonsoir Pastyme, Les Fables de la Fontaine, c'est ce qui m'intéresse depuis un an. Je crois de connaître certains fables mais je n'ai jamais lu en français.
RépondreSupprimerJe trouve que les illustrations japonais sont pas mal. Le tableau japonais décrit des animaux très souvent donc cela est bien adopté.
Merci de me redonner l'envie de le lire, en français bien sûr.
Belle soirée.
Super cet article si bien illustré et documenté.
RépondreSupprimerAutour de 240 fables?
Nous qui collectionnons les assiettes façon fable, on a encore des assiettes à acheter :-))
Une pile de 240 assiettes !!!!!
Pour info on a sur Strasbourg, un antiquaire qui s'est spécialisé dans les illustration de fables, je vais essayer de te trouver un lien.
http://www.lehre.olcalsace.org/les-fables-de-la-fontaine-en-alsacien
Il y a aussi Gustave Doré, mais tu en as peut être déjà parlé.
Amicalement. Yann
eh bien je ne l''avais jamais lu ,tu es formidable de nous offrir ce billet, encore je veux bien retourné en classe bises
RépondreSupprimerSalut
RépondreSupprimerOn a beau temps avec une baisse de la température.
C'est la rentrée mais pas pour les retraités.
Bonne semaine
Je m'étais penchée sur la question ! Je les ai donc reprises et j'ai pris conscience que j'en connaissais très peu. Bises. FRANCOISE
RépondreSupprimerc'est très beau les fables de la fontaine ,mais on a tendance a oublier, il fait soleil mais ont sent bien l'automne qui arrive a grand pas ,je te souhaite un très bon Mardi,bises
RépondreSupprimerAvec ton agréable et intéressant article, tu viens de me motiver à rouvrir le livre et a relire les fables ! Passe une bonne soirée . Cordiales amitiés & à +
RépondreSupprimerBonjour, excellent cet article. Ce livre parfaitement bien illustré donne envie de se replonger dans ces fables tant récitées à l'école. Combien ai-je passé de temps à apprendre par cœur ces fables pour les réciter le lendemain sur les bancs de mon école. Mais j'en garde de bons souvenirs, et j'aimais bien faire les illustrations obligatoires exigées sur la page droite du cahier de récitations. J'ai moi aussi déniché dans une brocante quelques uns de ces petits bouquins violet de chez Larousse au format de poche à la couverture souple. Les Fables de La Fontaine et les Lettres de mon Moulin d'Alphonse Daudet. Un bon retour de souvenirs..... Je te souhaite une très bonne semaine. (cwhccd)
RépondreSupprimerSalut
RépondreSupprimerCela m'arrive encore de lire les fables qui pourrait convenir au siècle actuel.
Bonne journée
pas de publication alors un petit coucou,il fait frais ce matin sur notre gironde ,je te souhaite un très bon Jeudi,bises
RépondreSupprimerBel article! Et tu nous as trouvé de belles illustrations, j'aime beaucoup celles des artistes de Tokyo.
RépondreSupprimerBonne journée, bizzz
❀ Bonjour Pastyme
RépondreSupprimer❀ La vraie météo est celle de mon cœur
❀ici 18° à 5 h 30 ça sent l'automne!!!!!
❀ Je t'envoie un brin de douceur
❀ Afin qu'il ensoleille notre amitié
❀ te souhaite un agréable weekend
❀ Amitié bisous de ton amie
Salut
RépondreSupprimerLe ciel est nuageux mais pas de pluie.
On a 21° dans la maisonnée alors on n'allume pas le chauffage.
Le soleil va revenir parait-il.
Bon week-end
Un très grand auteur, et puis j'ai bien sur Secret d'histoire à la tv
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